Vous avez créé votre entreprise. Vous savez que les réseaux sociaux sont importants. Mais vous n’avez ni le temps ni l’expertise pour les gérer correctement.
Alors vous vous posez la question : faut-il externaliser ?
Cette décision mérite mieux qu’un simple calcul financier. Elle touche à l’image de votre marque, à votre relation avec vos clients, et à votre capacité à vous concentrer sur ce que vous faites de mieux. Regardons ensemble ce qui se cache derrière cette option.
Pourquoi externaliser votre community management
Commençons par le fond du problème. Pourquoi tant d’entreprises choisissent-elles de confier leurs réseaux sociaux à quelqu’un d’extérieur ?
La raison principale est simple. Le Community management demande du temps et de la régularité. Sans cette constance, vos efforts ne mènent nulle part. Et pour la plupart des dirigeants de PME, ce temps n’existe tout simplement pas.
Vous portez déjà plusieurs casquettes. Gestion, commercial, comptabilité, ressources humaines. Ajouter la communication digitale à cette liste peut vite devenir le problème de trop. Pour les petites entreprises où chaque minute compte, le temps consacré à la création de contenu, aux réponses aux commentaires et à l’analyse des performances peut rapidement devenir un véritable cauchemar.
L’expertise que vous n’avez pas en interne
Publier sur Facebook ou Instagram ne suffit pas. Il faut établir une stratégie, définir une ligne éditoriale, connaître les spécificités de chaque plateforme et comprendre comment fonctionnent les algorithmes.
Un community manager professionnel maîtrise ces codes. Il sait quand publier, comment rédiger pour engager, et comment analyser les résultats pour ajuster la stratégie. Cette expertise ne s’improvise pas. Elle se construit avec l’expérience et la pratique quotidienne.
Le community management requiert plusieurs compétences : compétences marketing pour délivrer les bons messages, compétences graphiques pour réaliser de beaux visuels dans le respect d’une charte graphique, compétences rédactionnelles pour trouver les bons mots et les bonnes idées. Réunir tout ça chez une seule personne en interne est rare et coûteux.
Le coût réel d’un recrutement interne
Recruter un community manager en CDI coûte cher. Très cher.
Le salaire moyen d’un Community Manager suisse vous coûtera entre 54k et 86K CHF/An. Mais ce chiffre ne représente que le début. Il faut ajouter les charges sociales, les outils de design graphique, les plateformes de gestion de réseaux sociaux, la formation continue, et tout le reste.
Le salaire moyen d’un Community Manager est de 28.000 CHF brut par an. Le coût pour l’entreprise monte à environ 40.000 CHF, sans compter les coûts indirects comme l’équipement, la formation et les absences.
En comparaison, une agence ou un freelance vous facture un service précis, souvent moins onéreux. Et surtout, vous ne gérez pas les aspects administratifs et RH qui viennent avec un employé.
Retrouver le focus sur votre cœur de métier
Vous avez lancé votre entreprise pour vendre vos produits ou vos services. Pas pour passer trois heures par jour sur Instagram.
L’externalisation permet aux entreprises de se focaliser sur leurs activités principales, sans être encombrées par la gestion des réseaux sociaux. C’est un gain de temps précieux pour se consacrer pleinement à son cœur de métier.
Cette concentration sur l’essentiel fait toute la différence. Vous laissez les experts s’occuper de votre visibilité en ligne pendant que vous développez votre activité. C’est une division du travail qui a du sens.
Si vous cherchez à structurer votre marketing digital de manière plus large, découvrez comment un responsable marketing externalisé peut transformer votre approche stratégique.
Les avantages concrets de l’externalisation
Maintenant qu’on a compris le « pourquoi », regardons ce que ça apporte vraiment.
Un regard extérieur sur votre communication
L’un des principaux avantages de l’externalisation est qu’elle permet d’avoir un nouveau point de vue sur votre communication. Les experts externes peuvent apporter des idées fraîches et une approche différente pour gérer vos réseaux sociaux.
Quand vous êtes trop proche de votre entreprise, vous perdez parfois du recul. Vous savez tellement bien ce que vous faites que vous oubliez comment l’expliquer simplement à quelqu’un qui ne connaît rien à votre secteur.
Un community manager externe n’a pas ce problème. Il regarde votre activité avec les yeux de vos clients potentiels. Il pose les bonnes questions. Il reformule votre offre d’une manière qui parle vraiment aux gens.
Une équipe complète pour le prix d’une personne
Voici un avantage souvent sous-estimé. Quand vous externalisez, vous ne payez pas juste une personne. Vous payez une équipe.
Une agence de community management comme Mondi Agency met à votre disposition plusieurs profils : rédacteurs, graphistes, stratèges, analystes. Chacun apporte son expertise spécifique. Le résultat est beaucoup plus riche que ce qu’une seule personne pourrait produire.
Les agences externes ont accès à de nombreuses ressources pour faire avancer les projets. Elles permettent de planifier et d’exécuter vos campagnes ciblées plus efficacement.
La flexibilité dans l’engagement
Votre besoin en community management n’est pas fixe. Certains mois, vous lancez un nouveau produit et vous avez besoin d’une présence massive. D’autres mois, l’activité est plus calme.
Avec un salarié, vous payez la même chose tous les mois, peu importe le volume de travail. Avec une solution externalisée, vous pouvez ajuster. Les agences de community management offrent une panoplie de services qui s’étendent au-delà de la simple gestion des réseaux sociaux.
Cette souplesse est précieuse quand votre budget est serré ou quand votre activité est saisonnière.
Des outils professionnels inclus
Les outils de community management coûtent cher. Les plateformes de programmation de posts, les banques d’images, les logiciels d’analyse, les outils de création graphique. Tout s’additionne rapidement.
En externalisant, ces coûts sont inclus dans la prestation. Le prestataire utilise ses propres outils professionnels. Vous bénéficiez de technologies que vous n’auriez probablement pas achetées vous-même.
Les pièges à éviter absolument
Mais attention. L’externalisation n’est pas une solution miracle. Elle comporte des risques réels qu’il faut connaître avant de se lancer.
La perte de contrôle sur votre message
C’est le piège numéro un. Lorsque vous externalisez le community management, vous confiez une partie importante de votre communication à un prestataire externe. Cela peut entraîner une perte du contrôle sur le message que vous voulez véhiculer.
Votre community manager externe devient la voix de votre marque. Si vous ne cadrez pas bien les choses au départ, il peut publier du contenu qui ne vous ressemble pas. Ou pire, qui contredit vos valeurs.
La solution ? Des briefs clairs, des validations régulières au début, et une vraie collaboration. Ne vous contentez pas de déléguer et d’oublier. Restez impliqué dans la stratégie même si vous ne gérez pas l’opérationnel.
Le risque d’une voix inauthentique
Le risque d’une voix inauthentique est important à considérer, mais le problème majeur avec l’externalisation de l’engagement est le manque de transparence.
Vos clients veulent parler à votre entreprise, pas à une agence qui prétend être vous. Si votre community manager externe ne comprend pas vraiment votre métier, vos produits, vos clients, ça se sentira dans les réponses et les publications.
Les gens détectent rapidement quand quelqu’un ne maîtrise pas son sujet. Et sur les réseaux sociaux, cette perception peut vous coûter cher en crédibilité.
Pour éviter ça, choisissez un prestataire qui prend le temps de vraiment comprendre votre business. Qui pose des questions. Qui s’immerge dans votre univers avant de publier quoi que ce soit.
La qualité du service pas toujours au rendez-vous
Tous les community managers ne se valent pas. Le principal risque concerne la qualité du service fourni par le prestataire externe. Si celui-ci ne maîtrise pas suffisamment votre domaine d’activité ou vos produits, cela peut se ressentir dans la qualité de la gestion de vos réseaux sociaux.
Un community manager junior ou pas assez impliqué peut produire du contenu générique. Des visuels moyens. Des textes sans saveur. Résultat : vous payez pour une présence qui n’apporte rien.
D’où l’importance de bien sélectionner votre prestataire. Ne choisissez pas uniquement sur le prix. Regardez le portfolio, demandez des références, testez avec une période d’essai.
Les problèmes de communication avec votre prestataire
Une communication efficace est cruciale pour le succès de tout arrangement d’externalisation. Une mauvaise communication peut conduire à des malentendus entre vous et le prestataire, ce qui peut entraîner plusieurs autres problèmes comme un désalignement contractuel, des coûts imprévus, des erreurs de transfert de connaissances.
Si votre prestataire met trois jours à répondre à vos messages, si les deadlines ne sont jamais respectées, si personne ne comprend ce que vous voulez, l’externalisation devient plus un problème qu’une solution.
Établissez dès le départ des règles claires de communication. Combien de réunions par mois ? Quel délai de réponse maximum ? Qui est votre interlocuteur principal ? Ces détails font toute la différence.
La dépendance à un prestataire externe
Des défis comme maintenir la cohérence de marque, assurer une collaboration fluide avec des partenaires externes, et aligner les stratégies de community management avec les objectifs business plus larges peuvent surgir lors de l’externalisation.
Si tout votre savoir-faire en réseaux sociaux est entre les mains de votre agence, que se passe-t-il le jour où vous voulez changer ? Vous repartez de zéro. Vous perdez l’historique, les habitudes, la connaissance accumulée.
Demandez des rapports réguliers. Gardez une trace de ce qui est fait. Récupérez les accès et les contenus créés. Ne laissez jamais un prestataire être le seul détenteur de vos actifs digitaux.
Comment choisir le bon modèle pour vous
Alors, faut-il externaliser ou pas ? La réponse dépend de votre situation.
Quand l’externalisation a du sens
Plus la communication web est stratégique et au cœur de votre métier, plus il est opportun de chercher la meilleure compétence possible en community management.
L’externalisation fait sens si :
- Vous n’avez personne en interne avec les compétences nécessaires
- Votre budget ne permet pas un recrutement en CDI
- Vous voulez tester les réseaux sociaux avant de vous engager à long terme
- Votre activité nécessite plusieurs expertises (rédaction, graphisme, vidéo, analyse)
- Vous avez besoin de résultats rapides sans passer par la phase de recrutement
Quand garder en interne
L’internalisation est préférable si :
- Votre communication digitale est au cœur de votre modèle économique
- Vous avez un volume de contenus énorme à produire chaque jour
- Vous disposez du budget et du temps pour recruter et former
- Vous voulez un contrôle total sur chaque publication
- Votre secteur est très technique et nécessite une expertise métier pointue
L’externalisation du marketing sur les réseaux sociaux (qui inclut le Community Management) peut coûter entre 3.000 et 20.000 dollars par mois, avec une moyenne de 4.000 à 7.000 dollars par mois.
La solution hybride souvent oubliée
Il existe une troisième voie : mixer les deux approches.
Dans l’idéal, un prestataire assure la structure de votre community management et votre équipe poste quand elle en a l’occasion, un peu comme la cerise sur le gâteau.
Vous pouvez externaliser la stratégie et la production de contenus programmés, tout en gardant la gestion des messages privés et des commentaires en interne. Ou l’inverse. Vous externalisez l’opérationnel mais vous gardez la stratégie.
Cette approche vous donne le meilleur des deux mondes : l’expertise externe et le contrôle interne.
Les critères pour sélectionner votre prestataire
Si vous décidez d’externaliser, voici comment choisir le bon partenaire.
Vérifiez le portfolio et les références
Demandez à voir des exemples concrets de comptes gérés. Regardez la qualité des visuels, la cohérence des messages, le taux d’engagement. N’hésitez pas à contacter d’anciens clients pour avoir leur retour d’expérience.
Un bon portfolio ne montre pas juste des jolis posts. Il montre des résultats : croissance de la communauté, engagement, conversions. Consultez le portfolio de Mondi Agency pour voir des exemples de réalisations concrètes.
Évaluez la compréhension de votre secteur
Il est important de s’assurer que le prestataire a de l’expérience dans la gestion de communautés et possède les connaissances et compétences pour vous aider à atteindre vos objectifs.
Posez des questions techniques sur votre domaine. Observez si le prestataire pose lui-même des questions pertinentes sur votre activité. Un bon community manager creuse, il ne se contente pas d’accepter un brief superficiel.
Définissez clairement les attentes
Créer des objectifs et des directives clairs à travers une solide planification et gestion de projet est la première étape pour préparer votre équipe de community management externe au succès.
Combien de publications par semaine ? Sur quelles plateformes ? Qui valide les contenus ? Quel est le délai de réponse aux messages ? Toutes ces questions doivent avoir des réponses écrites noir sur blanc avant de commencer.
Un contrat flou génère des frustrations des deux côtés. Soyez précis sur ce que vous attendez et ce que le prestataire s’engage à livrer.
Testez avant de vous engager à long terme
Commencez par un essai de trois mois. C’est le temps nécessaire pour voir si le courant passe, si la qualité est au rendez-vous, et si les résultats arrivent.
Ne signez pas directement un contrat d’un an. Vous aurez besoin de cette période de test pour ajuster la collaboration et vous assurer que vous avez fait le bon choix.
Les erreurs à ne pas commettre
Quelques pièges classiques que je vois régulièrement chez les entreprises qui externalisent mal.
Choisir uniquement sur le prix
Le community management n’est pas une commodité. Ce n’est pas parce que deux agences proposent « 10 posts par mois » qu’elles livreront la même qualité.
Une agence à 300 CHF par mois ne peut pas offrir le même niveau de service qu’une agence à 1.500 CHF. C’est mathématiquement impossible. Le prix trop bas cache souvent des profils juniors, du contenu générique, ou un manque de suivi.
Investissez correctement ou ne faites rien. Un mauvais community management est pire que pas de community management du tout.
Ne pas donner assez d’informations au prestataire
Votre prestataire n’est pas dans votre tête. Il ne connaît pas vos clients, vos concurrents, votre historique, vos valeurs.
Si vous ne lui donnez pas ces informations, il improvisera. Et vous serez déçu du résultat.
Prenez le temps de faire un vrai brief. Partagez des documents sur votre entreprise. Organisez des réunions d’immersion. Plus votre prestataire comprend votre univers, meilleur sera son travail.
Vouloir tout contrôler
L’externalisation demande de la confiance. Si vous validez chaque virgule, si vous refaites chaque visuel, si vous contestez chaque choix, vous perdez tout l’intérêt de l’externalisation.
Vous avez choisi un expert. Laissez-le travailler. Donnez des directives claires au départ, puis laissez-lui de l’autonomie. Vous pouvez garder un droit de regard sans pour autant micro-manager chaque détail.
Négliger le reporting et l’analyse
Les agences de community management excellent dans l’implémentation de stratégies basées sur les données pour optimiser les performances. Elles utilisent les analytics, les métriques et les insights pour suivre les niveaux d’engagement, mesurer l’impact des campagnes et identifier les axes d’amélioration.
Demandez des rapports mensuels détaillés. Regardez l’évolution des chiffres : nombre d’abonnés, taux d’engagement, portée des publications, clics vers votre site. Ces données vous disent si l’investissement est rentable.
Un prestataire qui ne vous fournit pas de reporting régulier n’est pas sérieux. Les chiffres sont la seule façon objective de mesurer l’efficacité du travail effectué.
L’externalisation vue d’ailleurs
Les approches du community management externalisé varient selon les pays. Regarder ce qui se fait ailleurs peut vous donner des idées.
Aux États-Unis, les entreprises se tournent vers des agences qui travaillent en shifts pour pouvoir tout contrôler, offrant un accès à des experts avec un historique prouvé. L’approche est très orientée performance et ROI mesurable.
En France, comme le montre une analyse récente, l’accent est mis sur la qualité éditoriale et la cohérence de marque. Les entreprises françaises valorisent particulièrement la capacité du community manager à raconter des histoires et créer du lien émotionnel.
Au Canada, selon des sources spécialisées, le modèle hybride gagne du terrain. Les entreprises gardent la stratégie en interne mais externalisent l’exécution opérationnelle.
Ces différences culturelles montrent qu’il n’y a pas une seule bonne façon de faire. Vous devez trouver l’approche qui correspond à votre marché et à votre culture d’entreprise.
Prêt à passer à l’action ?
L’externalisation du community management n’est ni bonne ni mauvaise en soi. C’est un outil. Comme tout outil, il fonctionne bien si vous l’utilisez correctement.
Vous avez maintenant les informations pour prendre une décision éclairée. Vous connaissez les avantages : gain de temps, expertise multiple, flexibilité, coûts maîtrisés. Vous connaissez aussi les pièges : perte de contrôle, qualité variable, dépendance, communication complexe.
La question n’est pas « faut-il externaliser ? ». La vraie question est « est-ce que l’externalisation correspond à ma situation actuelle ? ».
Si vous avez besoin d’un accompagnement pour structurer votre présence sur les réseaux sociaux, Mondi Agency peut vous aider à définir la stratégie qui vous convient. Et si vous voulez simplement en discuter pour clarifier vos besoins, prenez rendez-vous pour un échange sans engagement.
Parce qu’au final, ce qui compte n’est pas de faire comme tout le monde. C’est de faire ce qui marche pour vous.
